Fille d’émigrés d’une Hongrie en révolution, j’ai grandi entre une mère malade, dépressive, donc absente, et un père aimant, mais possessif. Ma place au sein de cette famille n’était pas clairement définie et j’ai eu du mal à imposer mes choix et ma personnalité. C’est comme cela que je me suis engagée dans l’âge adulte (métier, mariage) en fonction des autres et de leur désir.

Je sentais que je marchais à côté de ma vie, que j’avais abandonné mes rêves et j’étais mue par le désir de comprendre ce qui m’avait amenée là, dans une vie sans grande saveur. Ma vie n’était pas catastrophique, mais rien n’allait vraiment bien et il me manquait quelque chose de fondamental, l’étincelle, ce qui fait vibrer.

Dans un état de crise, j’ai consulté un psychanalyste avec qui j’ai entrepris une analyse qui a duré 11  années. Au cours de celle-ci, en dénouant les nœuds de mon histoire, j’ai commencé à comprendre  les raisons qui m’avaient empêchée de faire les études que j’avais envisagées plus jeune. Je rêvais de devenir psychologue, mais mon père ne voulais pas que je m’éloigne pour étudier et j’ai renoncé.  Au fil de mes prises de conscience j’acquérais de plus en plus de liberté et j’ai entamé une formation d’analyste (ou « de l’inconscient » comme on dit dans le milieu).

Cela me passionnait. Au plus j’avançais dans ma propre analyse, au plus j’avais des clefs pour comprendre les besoins des êtres humains et les mécanismes mis en place par le psychisme  pour pallier aux manques inhérents à toute vie.

Après 6 ans de formation, je me sentais prête à accompagner des personnes en souffrance en quête de compréhension et de solution pour aller mieux.

J’avais donc trouvé une voie professionnelle dans laquelle j’allais pouvoir m’épanouir.

Mais il n’y avait pas que ma vie professionnelle qui s’était engagée sans véritable étincelle. Je m’étais mariée selon le même schéma, à un homme qui convenait aux critères qui m’avaient été inculqués. C’était un homme très bien, certes, mais, ce qui me faisait vibrer, l’ennuyait, et vice-versa.  Je rêvais d’avoir à mes côtés  un compagnon de VIE, quelqu’un avec qui je puisse discuter, partager des loisirs, échanger, avancer, évoluer. Alors pour aller jusqu’au bout de ma démarche d’évolution, j’ai pris la décision de divorcer. J’avais peur mais je sentais que je DEVAIS le faire.

Ce fut une rupture douloureuse qui m’enleva toute sécurité, confiance en moi et même à un moment le désir de vivre.

A ce stade, l’analyse ne m’aidait plus. J’avais besoin d’une aide plus dynamique et plus rapide. Je n’avais plus le temps.

J’ai mis toute l’énergie qui me restait et mes espoirs dans des formations (méthode Silva centrée surtout sur la relaxation et la visualisation, stage sur l’intuition, etc) pour surmonter le deuil de cette vie passée et les difficultés liées au divorce. Et j’ai commencé à me faire aider de techniques énergétiques dont l’EFT.

Très rapidement je retrouvais une clarté d’esprit, un pouvoir décisionnel, une envie de vivre et de profiter de cette liberté si durement acquise. Cette technique encore peu connue m’a impressionnée par la rapidité avec laquelle elle pouvait amener au cœur des émotions passées et neutraliser les effets des traumas vécus.
Il était donc évident pour moi de me former à cet outil afin d’aider au mieux et plus rapidement les personnes qui viendraient me consulter.

Aujourd’hui, je combine donc mon écoute psychanalytique avec la pratique de l’EFT et de la logosynthèse et je ne cesse de m’intéresser et d’apprendre d’autres techniques énergétiques susceptibles de produire des résultats rapides et durables.

Toutes ces expériences vécues dans la peur ou la douleur m’aident aujourd’hui dans ma pratique.

La peur d’un changement de vie, la douleur d’un divorce, le deuil, la solitude, le harcèlement sont des terrains connus et traversés.

Chaque étape de mon parcours m’a enrichie de savoir, de techniques qui me permettent de mieux vous accompagner sur le chemin vers vous-même et vers l’épanouissement de votre Être.

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